mardi 23 septembre 2014

Ode aux collants.

Il fait frais, il fait froid à Paris. Ca y est. Enfin. Un vrai temps d’automne où le soleil se fait timide, où l’on frissonne, et où l’on remet des collants.

Nous avons chacune une relation très particulière avec les collants.
Souvent, ils nous énervent. Surtout leur prix en réalité…de plus en plus scandaleux.
Leur fragilité aussi. Combien de changements en catastrophe à 10h du matin dans la cabine du Monoprix ou même dans l’arrière boutique du Franprix après avoir attendri la caissière (solidarité féminine héhéhé ;-))

Mais tout de même : Quel plaisir de porter des collants !
Quand les jambes sont blanches ou mouchetées de ces vilaines cicatrices qui sont apparues en grattant tout l’été les piqures de moustique.
Quand les jupes et les robes sont à cette longueur « un peu bâtarde » où seule une bonne paire de collants opaque arrange tout.
Quand le temps est à la séduction et à la conquête.
Quand le temps est à la fantaisie.
Quand mieux qu’un sac à main, qu'un thé detox ou qu'un cours de sport, le collant devient notre allié… ;-)




Au milieu de toutes ces boxes qui fleurissent ces derniers temps, l’une d’entre elles me ravit :  la gambette box.


D’une part car il y a toujours un collant noir  et d’autre part parce qu’elle me pousse à laisser parler la fantaisie qui est en moi…LOL.

Collant mousse, collant voile, collant lycra, collant sans démarcation, collant sans couture (seamless pour les anglophones), collant opaque, body collant, collant de grossesse ( soit... ), collant intégral, collant de danse, collant résille…A chacune ses goûts et ses couleurs... et ses humeurs.

Quand je mets des collants avec les coutures apparentes derrière, je pense toujours à ces femmes pendant l’occupation qui se maquillaient les jambes avec du thé pour donner l’illusion d’une jambe habillée ou qui dessinaient parfois les coutures au crayon. Le Nylon avait été  inventé en 1938 par la firme Du Pont de Nemours, mais le début de la seconde guerre mondiale avait mis un frein à cet essor. Les sites de fabrication avaient été réquisitionnés.

En méditation intense sur les usages de l'Histoire et quelque peu dubitative devant le rayon collants chez Monoprix ce soir, je me suis dit que s'il y avait bien une histoire du pantalon alors pourquoi pas une histoire des collants ou du moins une sociologie du collant ! Pendant une seconde, j'ai cru avoir trouvé l'idée du siècle avant que mon excitation ne finisse par retomber comme un soufflé et que je choisisse finalement une paire de DIM ( #efficace) ;-)).


Alors voilà,  je suis bien contente que le froid reprenne ses quartiers d’hiver. Parce que le froid, quand on est armée de bons collants, bah «  ça conserve ». Et puis je laisse les leggins aux frileuses-chieuses-couineuses et aux débutantes et je séduis ou je me laisse séduire…en collants.

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